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Je crois que les apparences sont souvent trompeuses,
Mais toujours moins que ne le sont certaines de nos réalités.
Bien sûr, l’être humain est un animal complexe,
Mais toujours moins que ne peut l’être sa nature désabusée.
Parce que, d’aventure en avis dur,
Les clichés s’endurcissent,
Autant qu’ils bercent les contes de fées.
Et les fées, mises au pied du mur,
Prennent des coups autant qu’elles en distribuent.
Parce que, d’aventure en avis dur,
La sincérité semble aphone,
Autant que semble agoniser le carpe diem.
Alors, va dire de ma part à ce monde que l’agonie peut être douce,
Elle n’en reste pas moins un sombre problème.
Un problème pour ceux qui ne veulent pas voir,
Un problème pour ceux qui ne veulent pas croire
Que nous sommes tous
Des milliards d’histoires dans l’Histoire.
Un problème pour ceux qui ne veulent pas comprendre,
Un problème pour ceux qui ne veulent pas entendre
Que nous sommes tous des milliards d’espoirs dans le noir.
Et qui, à force de chercher à avancer comme des apôtres,
Finissent par se marcher les uns sur les autres,
En quête d’un quart d’heure de paix face à leur miroir.
Et qui, en le cherchant,
Finissent par désincarner l’humanité,
En oubliant simplement leur propre individualité.
Je crois qu’au fond, le cœur du problème,
C’est l’ego et son featuring avec l’individualité.
Qu’à la base, personne ne cherche à exposer ses dilemmes,
Peut-être juste à s’en émanciper.
Parce que, d’aventure en avis dur,
Les clichés nous aigrissent tous,
Autant qu’ils agressent nos contes de fées.
Et les fées, mises au pied du mur,
Prennent des coups autant qu’elles en distribuent.
Pendant que, d’aventure en avis dur,
La tolérance sombre dans la rigole,
Pendant que rigole l’ironie de nos carpe diem.
Alors, va dire à ce monde que cette agonie peut être douce :
Elle n’est en réalité que le reflet de milliards de problèmes.
Des milliards de problèmes que beaucoup ne veulent pas voir,
Ceux mêmes auxquels beaucoup ne veulent pas croire,
Et qui font
Que nous sommes des milliards d’histoires dans l’Histoire.
Des milliards de problèmes que beaucoup ne veulent pas entendre,
Ceux mêmes que beaucoup ne veulent pas comprendre,
Et qui font que nous sommes des milliards d’espoirs dans le noir.
Et qui, à force de chercher à avancer comme des apôtres,
Finissent par se marcher dessus, les uns sur les autres,
En quête de leur quart d’heure de miroir.
Et qui, en le cherchant,
Finissent par désincarner la société,
Autant que leur rôle de protagonistes.
Ce même rôle qui faisait, au fond de nous, des gens bien.
Ce même rôle qui les poussait à se soucier de leur prochain.
Ce même rôle que chacun a oublié.
Le même qui fait qu’il y a des milliards de problèmes que beaucoup ne veulent pas voir,
Le même auquel beaucoup ne veulent plus croire,
Et qui fait
Que nous sommes des milliards d’histoires dans l’Histoire,
À nous sentir seuls au milieu de valeurs en cendres.
Ceux-là mêmes que beaucoup ne veulent pas voir,
Et qui font
Que nous sommes des milliards d’espoirs dans le noir.