Salut mon amie
Ça fait un moment que je t’attends
Assis au milieu d’un champ de mines
Je déprime
De voir la dame disperser
Ses anathèmes et dilemmes
Au gré des 4 vents
Cela même Qui te blessent et t’agressent
Poto, moi, ils me retiennent en otage
Petit Mick, pardonne-moi
Je ne pouvais pas te parler du pire de nos naufrages
Je ne pouvais décemment pas te parler d’elle
Je ne pouvais pas te parler du chemin qu’il te faudrait parcourir
Face au meilleur comme face au pire
Je ne pouvais pas te dire qu’il serait si dur de grandir
Et commencer à vieillir, en arrivant face à elle
Je ne pouvais pas te parler de ce pourquoi
Si jeune je t’ai confronté
Je ne pouvais pas te dire
Qu’il faudrait choisir de vivre et chercher à s’en sortir
Ou de gentiment acquiescer jusqu’à finir par exploser un soir d’été
Non, je ne pouvais pas te dire qu’elle ne nous laisserait pas d’autre choix
Je ne pouvais décemment pas te parler d’elle
Alors marche, mon amis
Et ne te retourne pas
Toi qui rêves toujours d’embrasser ses lèvres
Et de la prendre dans tes bras, prend le temp de remarquer
Combien de fois bassement, sans même me connaître
Plutôt que de faire face a tes sentiments
elle s’en est prise à moi
Souviens-toi
Que tu as accepté et laissé faire par amour
Ce même amour que, par facilité
Elle a démenti sans détour
En se permettant de définir à ta place
La soi-disant schématique de tes sentiments
Et faisant volte-face, face à son comportement
Te faisant Alimenter ce jeu sinistre que tu supportes par amour
Mon Amic Mick !!!
Te rend tu compte que tu a dénaturé ton odyssée pour les beaux yeux d’une troubadour ?
Sans doute que j’en avais déjà bien trop vu
Et je comprends que ça puisse être difficile à croire
Sans doute que j’en avais déjà beaucoup trop vécu
Et je comprends qu’elle ait eu du mal à le concevoir
Mais sans doute que si elle avait su
Elle n’aurait pas cherché la lumière du soleil dans mon miroir
Comme quoi j’étais encore humain après tout
Comme quoi j’étais encore humain après coup
Pourtant elle m’a jeté la pierre
Sans même m’avoir laissé…
Sans doute que sa douleur
Je ne l’avais pas comprise
Et qu’elle avait ses raisons de croire
Que le bonheur, pour elle, est un interdit
Bien que je voie en elle le reflet d’un espoir qui la contredit
J’ai toujours su qu’elle était encore humaine après coup
J’ai toujours su qu’elle était encore humaine après tout
Alors je ne lui ai pas jeté la pierre
Mais aimé, même avec toutes ses colères
Sans doute est-ce normal qu’entre nous il y ait eu un réel problème
Je crois même en être l’origine à force d’en avoir refusé la fatalité
Sans doute est-ce normal qu’elle n’ait pas cru mes je t’aime
Un peu moins qu’elle n’ait jamais eu de mots rationnels pour me l’expliquer
Mais puisque nous étions humains après coup
Puisque nous étions encore humains après tout
Pourquoi se rejeter la pierre
Si ce n’est à force de regarder en arrière
Sans doute aurions-nous été heureux à Stockholm
Là où même les braves ont pour habitude de subir
Mais certainement moins heureux qu’à Kingston
Là où même les planeurs ont pris l’habitude de s’enfuir
De peur de leur propre devenir
Puisque nous étions encore humains après coup
Puisque nous étions encore humains après tout
Pourquoi ne pas avoir profité au lieu de se jeter la pierre
Peut-être simplement parce qu’aucun n’avait appris à le faire
Sans doute avaient-ils leur part de responsabilité
Et que sans eux nous aurions vécu autre chose
Sans doute que nos expériences personnelles ont fini par compter
Au point d’exacerber les ecchymoses
De celle qui restait humaine après tout
De celui qui restait humain après coup
Et qui, de par le vécu
Ne savaient plus quoi faire de leur pierre
Omis regarder en arrière en laissant parler la colère
De celui qui reste humain après tout
De celle qui reste humaine après coup
Et qui, à bout de nerfs
Ne savaient plus quoi faire de leur pierre
Omis laisser parler la colère
Inquiets de regarder autant en arrière
Je pense qu’au lieu de se murer et d’attendre de finir las
Nous aurions dû faire quelque chose de nos pierres pour pouvoir briser la glace
Dans le cœur de ceux qui étaient humains après coup
Dans le cœur de ceux qui étaient humains après tout
Et qui respectivement ne rêvaient que de ça
Bien plus que d’afficher quelqu’un à leur bras
Je n’ai cherché qu’à bien faire
Mélo, tu ne peux le nier
Je ne me suis soucié que de son bien-être
Sans attendre de réciprocité
Alors Mélo, ne lui jette pas la pierre
Ce n’est pas vraiment nécessaire