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Petit oiseau endormi
Il est temps pour toi de te réveiller
Temps pour toi de tout leur dire.
Temps pour toi de leur montrer
Ce qu’un petit oiseau endormi
À lui seul rêve de façonner,
Ce qu’il rêve de détruire,
Ce qu’il rêve d’être libre d’incarner.
Alors déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Et dis-leur que dans la vie,
Même mis au pied du mur,
Il n’y a pas moyen de se planquer.
Dis-leur que tes battements d’ailes
Sont un tel délice
Que même Marie-Jeanne
Ne saurait te les faire oublier.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Celles-là mêmes qu’en t’agitant Tant de fois tu as brisées dans un cendrier.
Celles-là mêmes que tu répares
Chaque fois que tu défies le relatif.
Celles-là mêmes que, depuis longtemps,
L’expérience essaie de te brûler.
Petit oiseau, lève-toi.
Puisque déjà tant de fois tu as survécu,
Fais encore l’effort de faire entendre ta voix,
Comme pour dire à la vie
Qu’elle ne t’a toujours pas abattu.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Et dis-leur qu’au pied du mur
Il n’y a pas moyen de se planquer.
Que tes battements d’ailes
Sont un tel délice
Que même Marie-Jeanne
Ne saurait te les faire oublier.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Celles-là mêmes qu’en t’agitant
Tant de fois tu as brisées dans un cendrier.
Celles-là mêmes
Que tu répares chaque fois que tu défies le relatif.
Celles-là mêmes
Que depuis longtemps l’expérience essaie de te brûler.
Oppressé dans ton coin par le pire
D’un empire qui empire,
Je comprends, avec le temps, ta lassitude
Face aux années passées.
Je comprends aussi ton inquiétude
De voir le monde grandir,
Et ta frustration
De le voir se détruire et s’ankyloser.
Mais bercé autant qu’oppressé
Par le poids d’une civilisation qui respire,
Ne vois-tu pas qu’avant même l’heure de ton éveil
Tu en as déjà le souffle coupé ?
Petit oiseau, lève-toi.
Il est l’heure et la vie n’attend pas.
Petit oiseau, lève-toi.
Le monde sera toujours plus grand que toi.
Petit oiseau, lève-toi.
Il n’y a que l’enfer dans leurs cendres.
Petit oiseau, lève-toi.
Il te reste encore des choses à comprendre.
Petit oiseau, lève-toi.
Il n’y a que de la cendre dans leur enfer.
Petit oiseau, lève-toi.
Il y a des choses face auxquelles tu ne peux rien faire.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Et dis-leur qu’au pied du mur
Il n’y a pas moyen de se planquer.
Que tes battements d’ailes
Sont un tel délice
Que même Marie-Jeanne
Ne saurait te les faire oublier.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Celles-là mêmes qu’en t’agitant
Tant de fois tu as brisées dans un cendrier.
Celles-là mêmes
Que tu répares chaque fois que tu défies le relatif.
Celles-là mêmes
Que depuis longtemps l’expérience essaie de te brûler.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Pour toi il ne sera jamais “le bon moment”.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Prends ton envol avant que le monde
Ne s’effondre sous sa propre grandeur.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
Il n’y a que l’enfer dans leurs cendres.
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix,
À toi aussi il reste encore des choses à comprendre.
Et puisque comprendre, c’est apprendre
Au milieu du chaos,
Que dirais-tu si on s’en servait
Comme point de départ ?
Déploie tes ailes, mon ami Phœnix.
Voici ton heure,
Et bientôt, il sera déjà trop tard.