Parce que mes racines sont dans ma tête, elles sont aussi dans mon cœur,
Il est normal que mes racines soient une quête, bien plus qu’un combat intérieur.
Parce que mes racines s’inquiètent de l’impact de mes doutes et de mes peurs,
Mes racines sortent de dessous terre, assumant leur propre part d’erreur.
À l’heure des jours étranges en plein jardin d’Éden,
À l’heure où Terre-Mère se venge jusqu’à s’en saigner les veines,
À l’heure où l’Hadama se surprend à le réaliser,
À l’heure où il s’inquiète pour ses lendemains alors qu’il n’y avait jamais pensé.
Parce que mes racines sont africaines presque autant qu’européanisées,
Il est normal que mes racines soient sereines comme Escouloubre un soir d’été.
Parce que mes racines trouvent leur genèse entre Carcassonne et Palimé,
Mes racines restent pérennes malgré l’influence de Toulouse et de Lomé.
Malgré les jours étranges en plein jardin d’Éden,
Malgré Terre-Mère qui se venge jusqu’à s’en saigner les veines,
Malgré l’Hadama qui s’étonne d’espérer,
De croire au lendemain sans jamais y avoir pensé.
Parce que mes racines sont sentimentales et tellement pleines d’aventure,
Mes racines savent avoir mal, parfois s’infliger même des tortures.
Parce que mes racines sont honorables et souvent synonymes de droiture,
Je préfère vous le dire, car moi aussi ça m’aide à en être sûr(e).
À l’heure des jours étranges en plein jardin d’Éden,
À l’heure où Terre-Mère se venge jusqu’à s’en saigner les veines,
À l’heure où l’Hadama se surprend à le réaliser
Et s’inquiète pour ses lendemains alors qu’il n’y avait jamais pensé.